+++ date = '2025-11-03T09:31:57+01:00' draft = false tags = [ "homelab" ] title = 'Un peu de sobriete energetique' +++ J’aime bien quand les choses se font toutes seules. Mais avant d’arriver à une sauvegarde automatique, encore faut-il que la machine à sauvegarder soit réveillée. Et Pennsardin — ma grosse tour équipée d’un RAID 5 — a la fâcheuse tendance à dormir profondément. Plutôt que de la laisser tourner 24h/24 pour “gagner du temps”, j’ai préféré miser sur la **sobriété énergétique**. Mon serveur principal reste allumé en permanence, mais les autres ne s’éveillent que quand c’est vraiment utile : ici, pour les sauvegardes nocturnes. Un simple script Bash, un peu d’attente, et tout s’enchaîne tranquillement. ```bash #!/usr/bin/env bash MAC="00:52:54:46:58:34" echo "[+] Réveil de Pennsardin via Wake-on-Lan" wakeonlan ${MAC} echo "[+] Attente que Pennsardin soit joignable" until ping -c1 192.168.0.12 &>/dev/null; do sleep 1 printf "." done echo -e "\n[+] Pennsardin en ligne" echo "[+] Connexion à dunoz@pennsardin ..." exec ssh lomig@192.168.0.12 ``` Le principe est simple : 1. Un Wake-on-LAN pour sortir la machine de sa sieste. 2. Une boucle qui attend le ping, histoire d’être sûr qu’elle a bien les yeux ouverts. 3. Et enfin, une connexion SSH pour déclencher la sauvegarde. Ce petit rituel résume bien la philosophie du homelab : automatiser sans gaspiller. On n’a pas besoin d’un cluster en éveil constant pour faire tourner trois sauvegardes et un blog — juste un peu d’organisation, de parcimonie et de bon sens. La prochaine étape ? Planifier ce réveil via systemd et remettre Pennsardin en veille une fois la sauvegarde terminée. Un majordome numérique, économe et ponctuel.