+++
date = '2025-10-02T00:01:38+02:00'
draft = false
title = 'Il va faire tout noir ... TA GUEULE !!!!'
tags = [ "RRRrrrr!!!" ]
+++

**RRRrrrr!!!** 1er octobre, 23h. Je sors du boulot et la rue est plongée dans le noir. Plus d'éclairage public , la ville passe en mode hiver et ne me laisse que la lune pour me guider. Je rentre à pied comme tous les jours, habitude prise pendant ma perte de poids. 2 kilomètres, c'est trop con de les faire en bagnole. Sauf que la différence est frappante : je n'y vois rien, niveau sécurité, on a fait mieux, surtout quand on voit des phares qui s'approchent.

Couper la lumière est présenté comme la solution économique/écologique, mais c'est surtout la **solution de facilité** qui ne demande pas beaucoup de réflexion.

## Il y a mieux que tout couper


Et oui, il existe des solutions viables :

*Éclairage à la demande* : Des capteurs de mouvements pour allumer seulement quand quelqu'un passe. invisible quand c'est inutile, rassurant quand on en a besoin ;


*Gradation nocturne*  : Plutôt que de tout éteindre, réduire l'intensité. On divise la consommation par 2 ou 3, sans plonger les piétons dans le noir ;


*Lampadaires solaires autonomes* : Pas de facture d'électricité, juste de l'entretien ;


*Décision citoyenne* : Au lieu de décider seul, demander aux habitants (même si pour ça, j'y crois pas trop :-) )


## Écologie ou paresse ?

Oui il faut penser à l'écologie. Oui l'énergie coûte cher. Mais sacrifier la sécurité des piétons en coupant simplement l'éclairage, c'est un aveu de paresse. On nous parle de **transition intelligente**, mais ce qui se met en place est tout sauf intelligent.

Le plus ironique, les commerçants qui se foutent de l'écologie et laissent les lumières toute la nuit. Ce sont eux, mes phares dans la nuit.

La ville la nuit, ce n'est pas seulement une facture d'électricité, c'est encore et toujours un espace public. Le citoyen qui travaille le soir ne vaut pas moins qu'un autre et a aussi le droit à la sécurité.

**Alors quoi ?** je reprend la voiture pour faire 2 malheureux kilomètres pour être sûr de ne pas me péter la gueule ? Ou pire ?

Heureusement que j'ai ma frontale de randonnée. Mais avouons le : quand on en arrive là, c'est que quelque chose déconne chez nos gouvernants .... **Les Nuls !!!**