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+++ date = '2025-10-09T00:45:44+02:00' draft = false tags = [ "running", "montre" ] title = 'Quand la montre voit ce que je ne vois pas' +++
Mardi, j’étais persuadé d’avoir fait une bonne séance. Je courais très lentement, je restais en endurance fondamentale, j’ai même réussi à tenir sans douleur. Bref, je croyais que c’était une réussite.
Sauf que… aujourd’hui, en comparant, je me rends compte que je me trompais complètement.
Mardi, la séance trompeuse
Sur le moment, je pensais être « bien ». Mais pour ne pas exploser mon cardio, j’ai dû ralentir à l’extrême : plus de 10 minutes au kilomètre, presque marcher. Ma Polar m’a mis une note bof, et je me suis dit qu’elle exagérait.
En réalité, j’étais simplement fatigué. Trop fatigué pour courir normalement. La montre a mis le doigt dessus avant moi.
Aujourd’hui, la différence
Deux jours plus tard, j’ai couru dans les mêmes conditions. Résultat : 1 km de plus en 30 minutes, une récupération après l’effort beaucoup plus rapide, et une sensation de facilité que je n’avais pas mardi.
Preuve que ce jour-là, je tirais sur la corde sans le savoir.
La vraie leçon
Ce que j’ai compris : la montre n’est pas un juge, mais un révélateur. Elle ne « sanctionne » pas mes séances, elle me montre quand je suis dans le dur, même si je refuse de l’admettre.
La fatigue ne se voit pas toujours. On croit aller bien, mais les chiffres disent le contraire. Et dans ce cas, la meilleure chose à faire n’est pas de forcer, mais d’adapter.
Ce que je retiens
Mieux vaut un footing à 10 minutes au kilomètre que pas de footing du tout. Et parfois, accepter de ralentir, c’est justement ça qui permet de progresser sans se blesser.
Alors oui, mardi j’ai cru être bien. Mais c’est aujourd’hui que je réalise que j’ai eu raison de ralentir. Pas pour la performance, mais pour la durée.