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+++ date = '2025-09-23T11:31:01+02:00' draft = false tags = [ "auto-hébergement" ] title = 'Au Revoir Google' +++
Ça y est, c’est fait. Depuis le temps que je voulais le faire. Depuis des années, j’attendais la suppression du compte. En réalité, je n’étais jamais allé au bon endroit. J’avais juste cliqué sur suspendre le compte, en pensant que, tôt ou tard, il disparaîtrait de lui-même. Mais non.
C’est en tombant sur Just Delete Me que j’ai trouvé la vraie page, celle où il est écrit noir sur blanc : Supprimer mon compte. Et voilà, c’est fait. Plus de compte Google. Enfin une vague d’air frais.
Auto-hébergement
Je ne vais pas tout auto-héberger. Surtout pas les mails. Trop critique, trop risqué. Typiquement le genre de service qui lâche au pire moment, en vacances ou quand tu attends un message important.
Depuis plusieurs années, j’ai confié cette partie à ProtonMail. Pour les mails, pour le VPN. Un choix assumé : je préfère payer pour un service robuste que bricoler avec le stress de tout perdre. Le seul bémol est la diversité de leurs services, et mettre tous ses œufs dans le même panier n’est jamais idéal. Alors peut-être qu’un jour, j'administrerai un compte mail juste pour les trucs secondaires, ou des alias jetables.
Et maintenant ?
Un nom de domaine, une vieille machine que je voulais transformer en media center sous la télé, et qui a fini par prendre la poussière. Voilà mon point de départ.
Côté OS, j’ai choisi NixOS. Quitte à expérimenter, autant le faire sérieusement : la configuration déclarative colle parfaitement à ma vision. Plutôt que d’empiler du conteneur partout, je préfère un système cohérent, clair, où tout est défini proprement.
L’idée, c’est de poser les briques une à une. D’abord remplacer iCloud par Nextcloud. Oui, j’ai encore un MacBook et un iPhone. Entre la peste et le choléra, ce n’est pas le choix le plus puriste, mais il faut trancher. Android milieu de gamme = zéro mise à jour, zéro sécurité, et 100 % Google. Apple, au moins, livre encore des mises à jour.
Pourquoi un MacBook ?
Parce qu’il me libère ailleurs. La tranquillité d’esprit du côté matériel m’a permis de pousser plus loin Linux côté serveur et bureautique. Et soyons honnêtes : cette putain de batterie. Plus de 7h sans cligner. Ajoute à ça le passage à l’ARM, qui est un vrai coup de génie, et tu comprends pourquoi j’ai choisi ce compromis.
Peut-être qu’un jour je basculerai sur GrapheneOS pour le téléphone, ou sur un ThinkPad pour la partie portable. Mais pour l’instant, ce n’est pas la question.
Autonomie
Le mot est lâché. L’objectif est simple : reprendre l’autonomie.
Pas en installant tout d’un coup, pas en empilant les services comme un collectionneur compulsif. Mais en avançant pas à pas, en validant chaque étape, en construisant un port qui tienne la mer.
Je ne cherche pas à tout remplacer. Seulement à garder ce qui compte vraiment, sous ma propre voile.
Larguez les amarres, cap sur porzh.me !